La pierre du mois d'octobre : l'opale

La pierre du mois d'octobre : l'opale

Grâce à une subtile alchimie entre l’eau et le minéral, l’opale se distingue par son éclat nacré et ses reflets irisés.

Véritable symbole de la lumière, elle se distinguait déjà telle une reine parmi ses semblables.

 

Fiche d'identité générale

Étymologie : Issu du sanskrit « upala » qui signifie « pierre précieuse » et qui donnera le dérivé grec « Opallios » qui veut dire « pour voir un changement de couleur ».

Au Moyen-âge, l’opale était connue sous le nom « ophthalmios » qui signifiait mot à mot « pierre de l’œil ».

 

Famille d’espèce minérale : L’opale se compose de trois espèces minérales bien distinctes : les cristobalites, les tridymites et les silices amorphes hydratées

 

Couleur : blanc, jaune, noir, rouge, orange et arc-en-ciel

Il existe plusieurs variétés d’opale, la plus rare étant l’opale de feu qui se trouve principalement au Mexique, dans les roches volcaniques.

 

Lieux de découverte : Australie, Amérique du nord, Amérique centrale,  Amérique du sud, Éthiopie, Japon et Mexique

 

Bienfaits physiques : Régulation de l’hydratation, réduction des traumatismes articulaires, propriété diurétique, purification du système urinaire, élasticité de la peau, régénération des cellules, retard du vieillement cutané, amélioration de la sexualité

 

Bienfaits psychiques et spirituels : Amélioration de la clairvoyance, amélioration de l’intuition, source de prémonitions, favorisation de l’expression de soi, soutien pour une communication paisible, développement du sens artistique et joie

 

Association : paix, espoir, créativité, vitalité et pureté

 

Histoire

On apprend dans les légendes mythologiques aborigènes d’Australie que le dieu créateur serait un jour descendu sur la Terre en glissant sur un arc-en-ciel et, qu'à peine aurait-il posé le pied au sol, que toutes les pierres se seraient  alors mises à scintiller de la même façon.

C’est en réalité 4000 ans avec Jésus-Christ, sur les hauteurs éthiopiennes, que fut découverte l’opale. 

Longtemps considérée comme un porte-bonheur, cette pierre avait la part belle dans les trésors des cours européennes.

Pourtant, en 1819, sa réputation fut brisée par l’écrivain écossais Walter Scott. Alors que l’avenir de son pays, bientôt rallié au royaume d’Angleterre, semblait menacé, Water Scott a écrit son roman le plus sombre. Dans « La fiancée de Lammermoor », un jeune homme s’éprend de la fille de son pire ennemi. Soumis tous deux aux rivalités ancestrales de leurs familles, ils ne cesseront d’être tourmentés, entre autres, par les tentatives machiavéliques de la mère de la jeune fille pour les séparer. La mère offrira alors à sa fille une opale à porter sur son front et lui enverra un maléfice. Au contact de l’eau bénite, la pierre perdra toutes ses couleurs et la jeune fille, prise de douleurs, finira par disparaître ne laissant derrière elle qu’une poignée de cendres.

De plus, la fragilité de l’opale qui se brisait fréquemment, a poussé les lapidaires et les sertisseurs de l’époque à croire que la malchance était liée à la pierre. Cette croyance est toujours plus ou moins perpétuée par les bijoutiers d’aujourd’hui.

Pour l’écrivain romain Pline l’Ancien, l’opale représentait l’alliance parfaite de toutes les couleurs et vertus des autres pierres précieuses.

 

Les opales connues :

  • L’« Incendie de Troie » était l’opale du feu que Napoléon 1er a offerte à Joséphine de Beauharnais
  • L’« Olympic Australis » est l’opale la plus grosse et la plus chère du monde
  • L’homme politique romain Marc-Antoine rêvait d’acquérir l’opale bleue que le sénateur romain Marc Nonius Macrinus possédait, dans le but de l’offrir à Cléopâtre. Plutôt que de lui céder la pierre, le sénateur préféra choisir l’exil
  • En 1818, Louis XVIII achète une opale de 77 carats qui sera portée par Charles X durant son sacre en 1825. Elle sera ensuite portée par l’impératrice Eugénie sur une monture sertie de quarante-huit brillants
  • En 1954, le gouvernement australien offre à la reine Élisabeth II d’Angleterre une opale de 203 carats, une opale arlequine de 345 carats, une opale de feu mexicaine de 143,2 carats ainsi qu’une opale noire australienne de 58,8 carats qui sont toutes exposées à la Smithsonian Institution de Washington.
  • Le bloc d'opale le plus important, nommé « Panther Opal », a été trouvé en Australie : il pesait 61,3 kg 

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